Vive la vie
Alphonse Allais (1854-1905) a marqué son époque par sa truculence et son humour tous azimuts, tant dans Le Chat Noir que dans son œuvre, et il a, notamment, inspiré et influencé Sacha Guitry. La modernité de sa prose, la fluidité de son style et son usage salutaire de l’absurde demeurent, aujourd’hui encore, d’une remarquable efficacité humoristique. Ainsi, des huit nouvelles reproduites ici tirées de son recueil Vive la vie !, « La fin d’une collection » est d’une réjouissante drôlerie absurde : le marquis de Bois-Lamothe, richissime, beau et inlassable trousseur de jupons, collectionne passionnément les haricots écossés qu’un revers de fortune aidé d’une facétie de la vie de famille lui firent manger.
Présenté par Jacqueline Veillard
Format : 10,5 x 17
Nombre de pages : 94 pages
ISBN : 978-2-84418-388-0
Année de parution : 2019
A-Dreuz an Arvor
An Dreuz an Arvor est non seulement le premier texte connu de Victor Segalen, mais il est également l’un des rares qu’il ait consacré à sa Bretagne natale. Récit d’un périple en bicyclette entrepris à l’été 1899 dans le Finistère, on sent percer toutes les thématiques qui habiteront son œuvre : la recherche d’un passé enfoui, légendaire, païen, dans lequel il a voulu trouver une forme de vérité qui n’ait pas été gâtée par le catholicisme.
Dans un monde sonore se présente comme une version moderne du mythe d’Orphée. L’ami auquel le narrateur rend visite vit dans un univers exclusivement sonore, grâce à une pièce aménagée spécialement avec des appareils sophistiqués. Malgré le bonheur suprême qu’il y trouve, il lui faudra redescendre dans les Enfers du monde d’ici-bas, où l’oblige à retourner sa femme, nouvelle Eurydice qui ne l’entend pas de cette oreille…
Format : 10,5 x 15
Nombre de pages : 80 pages
ISBN : 978-2-84418-293-7
Année de parution : 2014
Fragments trouvés sur un bureau
Premier texte connu de Herman Melville, l’auteur de Moby Dick et de Bartleby, écrit et publié à vingt ans, le diptyque des « Fragments trouvés sur un bureau » aborde une thématique plutôt rare dans son œuvre : une célébration de la beauté séraphique des femmes, de l’amour et de l’érotisme. Mélangeant l’allégorie et le grotesque, il compose deux courts contes inédits qui ne sont pas sans rappeler l’atmosphère gothique et mystérieuse des Histoires extraordinaires d’Edgar Allan Poe, dans lesquelles Melville aurait introduit une touche inattendue de burlesque. La description et la quête de ses héroïnes vont de pair, chez le narrateur, avec une formidable énergie sexuelle, ce qui fait de ces « Fragments » une ode à l’éternel féminin où l’humour sert en quelque sorte de contrepoison à la mélancolie dont se paraient les jeunes filles de son temps pour attirer dans leurs rets leurs prétendants, en refrénant leur fougue et leurs ardeurs…
Nombre de pages : 54 pages
ISBN : 978-2-84418-267-8
Année de parution : 2014
Amitié de femme
Paul Bourget (1852-1935) développe dans son œuvre romanesque une approche psychologique et traditionnelle. Dans Amitié de femme il joue avec son lecteur et le fait osciller entre l’amour idéalisé et l’idéalisation de l’amour et l’invite à quelques questionnements relatifs au désir et à la volupté…
Présentation par Vincent Gogibu.
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Format : 10,5×17
Nombre de pages : 50 pages
ISBN : 978-2-84418-448-1
Année de parution : 2023
Le Poète extravagant avec l’Assemblée des filous et des filles de joie
Ce livre nous entraîne dans l’univers cocasse de la pègre parisienne sous le règne de Louis XIV. C’est l’envers du Grand Siècle que l’on nous révèle : poètes crottés, brigands, prostituées se haranguent et se querellent dans une atmosphère proprement carnavalesque.
Le lecteur se plaira à cette compagnie haute en couleurs !
Présentation par Franck Javourez
Format : 10,5 x 17
Nombre de pages : 92 pages
ISBN : 978-2-84418-405-4
Année de parution : 2020
Le procès des roses
Poète, romancier, dramaturge, critique, wagnérien de la première heure, Catulle Mendès (1841-1909) ne finit pas de nous étonner. Ses contes nous offrent la fine fleur de la « fin de siècle ». Le procès des roses venge un amant bafoué des femmes qui l’ont fait sombrer dans la folie. Le narcisse introduit le sadomasochisme dans la célèbre légende du jeune homme au reflet. L’empereur et les papillons pousse au plus loin l’absurdité du despotisme dans une fable sensuelle et sanglante. Le paradis refusé prouve que la nostalgie dépasse toute promesse de bonheur. Enfin, Le mauvais passant célèbre l’éternité de la passion et de l’amour et Mendès signe avec ce dernier conte un hymne intemporel à la gloire de l’enchantement du monde.
Présenté par Franck Javourez
Format : 10,5 x 17
Nombre de pages : 64 pages
ISBN : 978-2-84418-394-1
Année de parution : 2019
Le Professeur à la mode
Présenté par Vincent Gogibu
Format : 10,5 x 17
Nombre de pages : 62 pages
ISBN : 978-2-84418-390-3
Année de parution : 2019
L’Art de se faire aimer
Léo Trézenik (1855-1902) dresse ici une carte du tendre à la mode 1885 où la femme est présentée tel un être convoitée et vulnérable. L’art de se
faire aimer consiste, selon Trézenik, en un éloge du frôlement, de la pression cutanée savamment localisée, et calculée. Derrière cette misogynie
savoureuse et cet érotisme latent apparaît l’hypocrisie du séducteur, dénué de tout sentiment, de tout naturel, de toute spontanéité, au profit d’une froideur viscérale et d’un cynisme mécanique.
Des éléments qui ne sont pas sans évoquer Les Liaisons dangereuses, mais aussi Madame Bovary à l’évocation de l’opposition des mœurs entre
Paris et la Province. L’art de se faire aimer est un délicieux tableau de muflerie désuète, où les dupes ne sont pas toujours ceux que l’on croit…
Présentation par Vincent Gogibu
Format : 10,5 x 17
Nombre de pages : 70 pages
ISBN : 978-2-84418-130-6
Année de parution : 2022
L’Ecole des vieilles femmes
Sur la Riviera à la Belle Epoque, J. Lorrain, chroniqueur satirique, brosse l’intimité luxurieuse d’une faune interlope. Ce recueil contient cinq nouvelles mettant en scène de vieilles dames argentées en mal d’amour prêtes à payer pour s’offrir les faveurs d’hommes plus jeunes. Ces textes sont extraits des chroniques parues dans les journaux du temps et réunies par leur auteur en 1905.
Présentation par Franck Javourez
Format : 10,5 x 15
Nombre de pages : 84 pages
ISBN : 978-2-84418-369-9
Année de parution 2018
L’éternelle jeunesse des nuages
L’éternelle jeunesse des nuages, l’un des textes du recueil, donne son titre à un ensemble de huit nouvelles, variations sur un même thème : le métier de professeur de lettres. Des histoires, brèves comme des moments de vie, présentent, avec un mélange d’humour et d’émotion, des enseignants dans leur travail quotidien. On y découvre les difficultés et les joies de la profession, l’amour de la langue française, la défense des langues anciennes, la lassitude parfois, mais surtout la passion d’enseigner. Et la part secrète du rêve, de la poésie, de la liberté créatrice.
Format : 12×17
Nombre de pages : 96 pages
ISBN : 978-2-84418-153-4
Année de parution : 2008
Le Suicide suprême
Figure associée aux premiers efforts féministes, Marcel Prévost est avant tout un conteur brillant. Cette sélection de nouvelles donne l’idée de la riche palette avec laquelle il peint aussi bien, et d’une main de maître, les servantes espiègles et les politiciens rusés, les épouses légères et les martyrs de l’amour, les marraines aguerries et les philosophes désabusés. Féroce et cynique ici, tendre et souriant là, Prévost guide le lecteur à travers une galerie de piquants portraits, du plus sublime au plus grimaçant – tous portraits de caractère, propres à ravir les amateurs de curiosités humaines.
Présentation par Élodie Dufour
Format : 10,5 x 17
Nombre de pages : 86 pages
ISBN : 978-2-84418-393-4
Année de parution : 2019
L’homme qui a vu le diable
Dans la plus pure tradition de la littérature fantastique d’il y a cent ans, L’homme qui a vu le diable est une nouvelle méconnue et redoutablement efficace de l’auteur de Rouletabille.
Dans une gentilhommière lugubre perdue au milieu des Vosges, par un soir d’orage, se retrouvent quatre chasseurs, une vieille servante, un intendant fébrile et un chien muet. Sur la porte du chalet, quand arrivent Allan, Mathis, Makoko et le narrateur, ils reconnaissent le signe légendaire de l’homme qui a vu le diable et a contracté un pacte avec lui pour ne jamais perdre au jeu. Allan qui ne prête aucun crédit à ces légendes décide de défier le propriétaire des lieux. Tout y est : l’armoire qui craque, la tempête déchaînée à l’extérieur qui bloque les infortunés comparses dans cet endroit isolé, perdu au milieu de nulle part. Avec un sens remarquable de la mise en scène, Gaston Leroux entraîne le lecteur dans une histoire haletante, où le fantastique côtoie l’humour.
Format : 10,5 x 15
Nombre de pages : 64 pages
ISBN : 978-2-84418-342-2
Année de parution : 2017
Produit épuisé
Les caresses
Dans ces trois nouvelles, on retrouve tout l’art et le génie de Guy de Maupassant, tour à tour sensible, inquiétant, subtil et licencieux. Ce sont ces différents pans de son écriture comme de sa personnalité que vient illustrer chacun de ces petits chefs-d’œuvre ciselés avec intelligence et efficacité. « Les caresses » se présentent sous la forme d’une lettre écrite par une femme à son amant, pour lui expliquer qu’elle se refuse à faire ce qu’il lui demande, et de la réponse de ce dernier pour qui « la caresse est l’épreuve de l’amour ». Tout cela pourrait être parfaitement autobiographique, quand on sait l’addiction à l’odor di femmina de Maupassant, qui faisait craindre à son mentor et ami Flaubert qu’il ne finisse « en sperme ». « Sur les chats » révèle une autre facette plus inattendue de Maupassant, même s’il avoue aimer et détester ces animaux familiers qu’il compare inévitablement aux femmes. On ne peut s’empêcher, en lisant ce texte méconnu, aux célèbres poèmes de Baudelaire qui décrit le chat comme « l’esprit familier » de la maison. Enfin, avec « La peur », nous sommes en plein dans le registre des contes fantastiques, au surnaturel effrayant, du « Horla ». Dans ce récit gigogne, Maupassant instille avec efficacité le sentiment de peur et d’effroi qui gagne ceux qui écoutent le narrateur raconter son histoire, et éveille la curiosité inquiète du lecteur d’emblée happé par cette atmosphère qui n’aurait pas dépareillé dans une nouvelle d’Edgar Allan Poe.
Format : 10,5 x 15
Nombre de pages : 64 pages
ISBN : 978-2-84418-283-8
Année de parution : 2014
La Boule
Armand Silvestre (1837-1901) possède plus d’une corde à son arc. Le poète délicat se métamorphose en conteur gaulois et impénitent à l’humour dévastateur. Les histoires recueillies ici relèvent d’une veine héroï-comique typique de son auteur. D’allure badine, « La Boule » dissimule un véritable traité d’esthétique. « Le Perroquet » nous enseigne l’art du détournement.
« L’Invasion » révèle sans vergogne la fragilité des cloisons d’hôtel. « Le Teinturier » montre la vengeance, haute en couleur, d’un mari bafoué.
Enfin, par contraste, « La Confession de Dieu » interroge la véritable mission du Christ sur terre.
Présentation par Franck Javourez
Format : 10,5 x 17
Nombre de pages : 72 pages
ISBN : 978-2-84418-433-7
Année de parution : 2022
La figue et le paresseux
Nombre de pages : 58 pages
ISBN : 978-2-84418-305-7
Produit épuisé
La Fin du monde
La survenue de la fin du monde est imminente. Sans confiance en l’avenir, l’humanité plonge dans une frénésie hédoniste où pudeur, chasteté et fidélité disparaissent. Cependant, quasiment réduit à l’état d’animal, l’homme vit alors en paix avec son sort. L’occasion d’une critique de la religion et d’un éloge de l’art.
Présentation par Vincent Gogibu
Nombre de pages : 84 pages
ISBN : 978-2-84418-360-6
Année de parution : 2018