Je crois que nous venons au monde avec le sentiment qu’il nous manquera des pères et des mères au cours de notre existence. Mais cela ne nous brise pas le cœur, sans doute parce qu’il est alors d’une tendresse infinie. Et puis nous oublions, tout à la joie, à l’étonnement d’éblouir le visage de nos proches, qui s’appliquent pour nous à rendre les choses éternelles.
On est proche
De nos autres vies
On les regarde plus que soi-même
à la campagne
On voit les ruisseaux
Rafraîchir
Les chevilles blanches des anciens
On entre dans la cabane
Une autre personne en sort
Parfois personne