Extraits :
« Ô jeune homme qui viens faire de la littérature à Paris, qui as peu d’argent et pour la première fois apparais à la gare d’Orsay, arrête. Il est temps encore. Tu pourrais, ayant contemplé les quais mélancoliques, le Louvre bas, reprendre un train qui te remporterait vers la ville d’où tu viens. Tu gagnerais ainsi, peut-être, dix années de ta vie. »
« Tu t’émerveilleras de la grande quantité de femmes que renferme Paris. »
« Ne sois pas trop aimable ; ne sois pas timide, là est l’essentiel. Songe que toutes les fois que tu seras en présence d’un homme dont dépendra ta destinée, auquel tu viendras demander quelque chose, un combat obscur se livrera. Tu seras comme un guerrier désarmé qui attaque seul une immense ville fortifiée. Pour ne pas mourir, ne perds jamais de vue la conscience favorable que tu as de toi-même. »